[SUD SOUDAN]
La justice nationale s’efforce aussi de lutter contre l’impunité. 14 ans de prison pour viol de guerre. N’oublions pas que c’est d’abord et avant tout à cette échelle que des poursuites peuvent être mises en oeuvre rapidement.
« Deux ans et demi après son indépendance, le Soudan du Sud a plongé en décembre 2013 dans une guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts et plus de 3,5 millions de déplacés. La famine, conséquence directe du conflit, touche plus de 100 000 personnes dans certaines zones du pays et en menace un million d’autres.
Le conflit avait été amorcé par des combats entre des unités rivales de l’armée, minée par des antagonismes politico-ethniques alimentés par le duel à la tête du régime entre MM. Kiir, un membre de l’ethnie dinka, et Machar, un Nuer {…} Mardi 6 juin au matin, les accusés ont comparu devant le tribunal militaire, portant divers uniformes signalant leur appartenance à différentes unités. Quatre d’entre eux portaient l’uniforme de la Division Tigre, la garde républicaine assignée à la sécurité du président. Ils sont poursuivis pour « meurtre », « viol », « pillage » et « détérioration de biens ». La peine la plus sévère encourue pour le meurtre est la peine de mort. Pour le viol, il s’agit de quatorze ans de prison. »
Pour aller plus loin : « 13 soldats sud-soudanais jugés pour meurtre et viols à Juba » – Le Monde.