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CENTRE DE RECHERCHE

Avoir un aperçu global de l’utilisation des violences sexuelles dans les conflits et de son évolution temporelle et géographique

Les violences sexuelles liées aux conflits soulèvent plusieurs enjeux majeurs tels que le manque de données fiables sur leur étendue, leurs conséquences et le nombre de victimes concernées au niveau mondial.

WWoW a pour projet 

  1. La création du premier observatoire mondial sur les violences sexuelles liées aux conflits et aux zones de crises.

  2. Et un centre d’expertise.

 

Ces deux projets ne sont malheureusement pour le moment pas financés. Et WWoW recherche activement des bailleurs de fonds pour développer ces éléments.

 

L’observatoire mondial sur les violences sexuelles (OMVS) a vocation à fédérer différents dispositifs à l’intérieur d’une structure modèle et à rassembler une communauté d’acteurs travaillant sur ces questions (enquêteurs, avocats, juges, procureurs, associations, victimes, médecins, historiens, chercheurs…etc.). Il aura la forme d’une plate-forme d'information publique, qui vise à rendre disponible toute l'information et la littérature existant sur la violence sexuelle dans les conflits.

 

Il sera lié d’une part à BackUp et son BackOffice, d’autre part à la création d’une hotline permettant à n’importe quelle personne de pouvoir contacter l’observatoire pour bénéficier d’un appui en expertise, ressource etc. L’idée est de favoriser l’échange de pair à pair de façon extrêmement facile et pragmatique.

 

 

Unique en son genre, cet outil tend à devenir une base de données exhaustive sur la documentation relative au viol de guerre, répertoriant :

 

  • Textes juridiques et jurisprudence (inter)nationaux

  • Rapports d’ONG et d’OI

  • Analyses et rapports thématiques

  • Annuaires à jour des acteurs impliqués sur les questions de viol de guerre

  • Témoignages de survivants

  • Cartographies et infographies

  • Films, documentaires et vidéos

  • Fiches pays 

 

L’Observatoire couvrira la notion du viol de guerre mais aussi toutes les questions liées à ce phénomène concernant le trauma, les questions médicales, psychiatriques, psychologiques, sociétales… et aura une approche macro autour des questions de réforme des forces de sécurité, mise en place de processus de justice innovants, justice transitionnelle et justice réparatrice, bonne gouvernance, état de droit etc.

 

Il sera public et accessible à tous : professionnels (juridique/médical), journalistes, universitaires, étudiants, particuliers. L’Observatoire doit donc d’une part permettre à la société civile de se renseigner et s’informer sur le sujet, et d’autre part, être un outil de référence sur lequel s’appuieront les professionnels.

 

Relié au service « hotline » de la plateforme Back Up, les professionnels pourront directement poser leurs questions à une équipe de juristes spécialisés.

 

L’Observatoire aura deux niveaux d’approche :

 

  • Premier niveau cible = grand public, avec une vulgarisation des notions juridiques, le développement d’infographies, de témoignages de victimes et d’acteurs professionnels, des vidéos et articles de presse ainsi que des fiches pays.

 

  • Second niveau cible = chercheurs, professionnels, étudiants, ONG, gouvernement etc. avec une base de données juridique exhaustive, de la jurisprudence nationale et internationale, des contributions et articles d’analyses, thèses et mémoires de recherche publiés. Il constituera un outil de recherche poussé pour tout chercheur. A terme, cette partie deviendra aussi un centre où chaque chercheur pourra contribuer de façon participative et collaborative.

L’OMVS vise aussi à conduire la première étude mondiale sur les violences sexuelles dans les conflits et zones de crises.

Une étude mondiale est urgement nécessaire.

A ce jour, aucune étude chiffrée n’a été conduite et il n’existe aucune donnée sur le viol de guerre comme phénomène global.

Pendant les conflits et autres situations d'urgence humanitaire - comme les catastrophes naturelles ou les routes migratoires -, les coûts humains dus aux pertes en vies humaines, aux blessures, à la séparation des familles ou encore aux disparitions sont destructeurs pour la société. Mais un autre coût, sous-estimé, est celui de la violence sexuelle qui augmente généralement dans ces environnements fragiles. C'est le cas dans le monde entier et tout au long de l'histoire.

La violence sexuelle est un phénomène destructeur qui a des conséquences dévastatrices pour les victimes, les familles, les communautés et des pays entiers. En 2017, la violence sexuelle était répandue dans au moins 19 conflits, dont ceux de l'Afghanistan, de la Colombie, de la RDC, de l'Irak, de la Libye, du Mali, du Myanmar, du Sud-Soudan et de la Syrie, laissant des blessures physiques, psychologiques, morales et sociales profondes aux victimes et aux sociétés. En 2023, le nombre de pays augmente avec notamment l’Ukraine et le Soudan.

Autrefois un sujet tabou relégué dans l'ombre, la violence sexuelle occupe une place de plus en plus importante dans les programmes politiques et humanitaires mondiaux. Les organisations internationales, les gouvernements, les chercheurs, les ONG, les fondations et le secteur privé consacrent de plus en plus de ressources à la lutte contre ce fléau.

Toutefois, la sensibilisation et les ressources accrues ne se traduisent pas par une meilleure capacité à mettre fin à la violence sexuelle dans les conflits ou à soutenir les survivants qui en sont sortis. Cette augmentation n'est pas non plus due à la mesure de l'ampleur du problème ou des dommages qu'il cause aux individus et aux communautés.

WWoW considère qu’une étape essentielle est souvent oubliée : pour résoudre un problème, il faut d'abord le comprendre.

Les chercheurs et les praticiens de l'aide humanitaire ont besoin d'un tableau complet et précis de la violence sexuelle dans les conflits avant de pouvoir déployer des efforts mondiaux efficaces pour prévenir, fournir des soins et garantir la responsabilisation.

La première étude menée par l’observatoire et son centre de recherche associé devrait être une étude mondiale sur les chiffres du viol de guerre, le profil de ses auteurs, le modus operandi, l’ampleur du phénomène etc.

Le centre d’expertise et de recherche associé :

Il a vocation à mener des études précises et nécessaires sur les violences sexuelles dans les conflits. Le centre hébergera et conduira des enquêtes et des analyses mondiales sur des questions thématiques précises, comme l’impact économique du viol de guerre. Ce centre sera constitué d’un réseau de professionnels experts et permettra à WWoW d’apporter une expertise à différentes organisations. L’objectif étant aussi qu’il devienne un institut de formation, qui organisera des conférences, séminaires et rencontres avec l’ensemble de la communauté professionnelle.

Impact visé :

  • Un outil public, unique et entièrement dédié aux violences sexuelles dans les conflits. Il sera accessible à tous, sur internet et sur tout support numérique, en espagnol, anglais, français et arabe.

  • Un pôle international d’expertise et de formations sur la question du viol de guerre, à qui les gouvernements, ONGs ou Organisations Internationales pourront demander une expertise (basé sur un solide réseau de professionnels).

  • Un réseau collaboratif d’experts unique au monde est constitué, permettant une meilleure coordination des échanges et partages de connaissances, ainsi qu’une meilleure efficacité des actions et réponses aux besoins.

  • L’Observatoire sera la ressource documentaire de référence au niveau mondial sur les violences sexuelles dans les conflits pour les Institutions, la société civile et le grand public.

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